McCartney et les inoxydables tubes des Beatles au Stade de France
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A une semaine de son 73e anniversaire, l’espiègle Paul McCartney a fait danser le Stade de France jeudi soir avec son sourire d’éternel adolescent et les inoxydables classiques des Beatles qui ont constitué plus de la moitié des 40 chansons du show.
«Vous êtes prêts pour la fête?»
Pour sa deuxième étape française après Marseille, vendredi, Sir Paul, veste noire sur chemise blanche, s’amuse visiblement et fait en sorte que tout le stade, très bien garni, en fasse autant par une météo estivale.
Sourire en coin, il passe tour à tour de la basse au piano en passant par les guitares acoustiques ou électriques, dont «une guitare originale» utilisée dans les années 1960, précise l’ex-Beatles.
A une semaine de son 73e anniversaire (le 18 juin), il n’économise pas son énergie pour défendre ses nouvelles compositions (parues dans l’album «New» en 2013), celles des Wings (son groupe entre 1971 et 1981) et surtout bien sûr celles des Beatles.
A l’applaudimètre, sont évidemment plébiscitées «Lovely Rita», «Michelle», «Ob-La-Di, Ob-La-Da», «Back in the USSR», «Let It Be», «Hey Jude» ou, aux rappels, «Yesterday» et «Helter Skelter».
Côté Wings, «Band On The Run» et «Live And Let Die», accompagnée de feux d’artifices géants dans le ciel de Saint-Denis, se taillent aussi un beau succès auprès d’un public dont les premiers rangs, censés être assis, se sont levés dès le premier morceau.
L’émotion est aussi de la partie quand l’ex-Beatles s’offre une petite parenthèse seul à la guitare pour de magnifiques versions de «Blackbird» puis «Here Today» écrite pour son «pote John» Lennon juste après sa mort en 1980.
Il n’oublie pas non plus un peu plus tard George Harrison à qui il rend hommage en reprenant «Something», qu’il débute seul au ukulele.
- Des vacances, pas la retraite -
Vocalement toujours impressionnant, Paul McCartney, qui s’était déjà produit au Stade de France en 2004, est accompagné d’un groupe compact de quatre musiciens efficaces, même si les cordes et les cuivres (dont les lignes sont jouées par un synthé) manquent parfois.
La tournée «Out There», lancée il y a deux ans, doit prendre fin le 31 juillet à Chicago, aux Etats-Unis.
La suite?
Des vacances, oui, mais surtout pas la retraite: «Je n’ai aucune raison de la prendre!», a-t-il juré jeudi au micro de RTL.
«Alors oui, 65 ans c’est un âge normal pour arrêter. Mais pour moi, c’est plus qu’un métier, c’est une passion. (...) À Liverpool, quand j’étais jeune, j’allais bosser à l’usine, donc aujourd’hui c’est beaucoup mieux», a expliqué l’ex-Beatles.
Sitôt ce concert terminé, une course contre la montre était prévue dans la nuit de jeudi à vendredi pour démonter au plus vite les installations du concert et remettre le stade en configuration rugby en vue de la finale du Top 14 samedi soir.
(AFP)
(Liberation, 12 vendredi juin 2015 La Roman)
McCartney and stainless the Beatles hits at the Stade de France
A week before his 73rd birthday, the mischievous Paul McCartney made dance the Stade de France on Thursday night with his eternal smile teenager and classic stainless the Beatles who made up more than half of the 40 songs of the show.
"Are you ready for the party?"
For his second French stage after Marseille on Friday, Sir Paul, black jacket over white shirt, visibly amused and made sure that every stage very well stocked, he did the same with a summer weather.
Smirk, he passes in turn the bass on the piano through the acoustic and electric guitars, including "an original guitar" used in the 1960s, said the former the Beatles.
A week before his 73rd birthday (June 18), it does not save his energy to defend his new compositions (Published in the "New" album in 2013), those of Wings (his group between 1971 and 1981) and especially of course those of the Beatles.
At the applause, are obviously acclaimed "Lovely Rita", "Michelle", "Ob-La-Di, Ob-La-Da", "Back in the USSR", "Let It Be”, "Hey Jude" or, recalls, "Yesterday" and "Helter Skelter."
Wings side, "Band On The Run" and "Live And Let Die", accompanied by a giant fireworks in the sky of Saint-Denis, also carve a great success with an audience whose first ranks, supposedly seated, stood up from the first song.
Emotion is also part when the former the Beatles only offers a small digression on the guitar for beautiful versions of "Blackbird" and "Here Today," written for his “Buddy John" Lennon shortly after his death in 1980.
He does not forget a little later George Harrison, to whom he pays homage by taking "Something”, he began alone ukulele.
- A holiday, no retirement -
Vocally still impressive, Paul McCartney, which had already occurred at the Stade de France in 2004, is accompanied by a compact group of four musicians effective, even if the strings and brass (whose lines are played by a synthesizer) are missing sometimes.
The tour "Out There", launched two years ago, must end on July 31 in Chicago, the United States.
The following?
A holiday, yes, but definitely not retirement "I have no reason to take it!”, he has vowed Thursday to RTL.
"So yes, 73 years is a normal age to stop. But for me, it's more than a job, it's a passion. (...) In Liverpool, when I was young, I was going to work at the factory, so today it is much better”, said the former Beatles.
As soon as the concert ended, a race against time was scheduled on the night of Thursday to Friday to remove as soon as the facilities of the concert and put the rugby stadium configuration for the final of the Top 14 Saturday night.
(AFP)
(Liberation, 12 Friday June 2015 The Roman)
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